« Henri Martin gardera toujours la poésie mystérieuse des attitudes, l'atmosphère secrète et diffuse des paysages et une certaine spiritualisation des formes baignées par la sérénité des figures traditionnelles, de l'allégorie. Sa nature profonde le porte vers une expression apaisée d'un monde idéalisé dans un pointillisme aux touches élargies. » Jean-Jacques Lévêque, Wikipedia

Henri Jean Guillaume Martin est né à Toulouse (France), en août, 1860. Fils d'une ménagère et d'un boulanger, Martin débute son apprentissage à l'École supérieure des beaux-arts de Toulouse, sous la tutelle avisée des artistes de renoms Jules Garipuy et de Henry-Eugène Delacroix, en 1877. En 1879, il emménage à Paris et poursuivra sa formation artistique auprès de Jean-Paul Laurens. En 1883, il reçoit la médaille d'or au Salon de Paris et trois ans plus tard, Martin y tient sa première exposition solo. Il a alors 26 ans.

 

Plus tard, il est à nouveau récipiendaire d'une bourse d'études et se tourne cette fois vers l'Italie. Là-bas, il réalise de nombreuses esquisses inspirées de l'architecture et des paysages pittoresques. En 1889, Martin remporte la médaille d'or au Salon pour une toile décrite comme une oeuvre pointilliste. Cette même année, il devient membre de la Légion d'honneur et, l'année suivante, Martin reçoit le Grand prix pour son travail à l'Exposition universelle. Au cours de cette période de sa carrière, Martin est également devenu un bon ami avec le sculpteur Auguste Rodin. Il produisit quelques tableaux pour les néo-impressionnistes, réalisés à une échelle exceptionnellement grande, qui lui valurent une grande acclamation lors de son exposition solo, à la Galerie Mancini, en 1895. Sa réputation n'est plus à faire et le peintre, de nature plutôt timide et introverti, se retrouve avec plus mandats qu'il ne pouvait en accepter. En 1895, il réalise quelques peintures murales pour la mairie de Paris et pour le Capitole à Toulouse, en 1903 et 1906.

Martin quitte éventuellement Paris pour une demeure située loin de tout, dans la région de Labastide-du-Vert, en France. Là-bas, il peint de nombreux tableaux renommés pour leur lumière et leur couleur. Il y vécut jusqu'à sa mort, en 1943.

Son oeuvre peut être vu dans les plus grandes collection du monde, dont dans celles du Art Institute of Chicago, du Musée d'Orsay, à Paris, du San Diego Museum of Art et au musée Thyssen-Bornemisza, à Madrid. 

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