Une sélection d’œuvres d’art 31 Juillet 2025

David Morrice Une sélection d’œuvres d’art

  • David Rousseaux Morrice, (1903-1978)

    David R. MorriceChristmas Holidays, probably overlooking Lake Manitou

    David Rousseaux Morrice

    (1903-1978)

    David R. Morrice était un artiste proche du cercle d’amis des femmes du Groupe de Beaver Hall. Il fut l’élève de Lilias Torrence Newton et d’Adam Sherriff Scott. Morrice était fréquemment invité dans la résidence familiale du lac Manitou, à Saint‑Agathe, propriété de la famille qui, jusqu’à présent, possédait ces œuvres. Cette même famille accueillait à l’occasion d’autres artistes, notamment Sarah Robertson et Ethel Seath, et soutenait Anne Savage ainsi que Kathleen Morris.

     

    Né à Toronto, David était le fils d’Arthur Morrice, frère de l’artiste James W. Morrice. Il fréquenta l’Upper Canada College, puis l’Appleby College, avant de s’inscrire à l’Université McGill. Tout en poursuivant des études de commerce à McGill, il se distingua comme joueur de tennis talentueux, remportant des tournois intercollégiaux et internationaux.

     

    Après une brève carrière dans les affaires, Morrice revint, au milieu des années 1930, à sa première passion: l’art. Il étudia à Paris à l’Académie Colarossi et à la Grande Chaumière (1936‑1937), ainsi qu’à la Heatherley’s School of Fine Art de Londres (1934‑1936).

     

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, Morrice entreprit une brillante carrière militaire. Il rejoignit l’Artillerie royale canadienne en 1940 et, en 1944, servait comme major au sein de la Première Armée canadienne sur le front de l’Ouest. En juin 1945, il fut nommé membre de l’Ordre de l’Empire britannique (M.B.E.).

  • Peu après avoir reçu cette distinction, Morrice fut transféré au Canadian Intelligence Corps. Il rentra au Canada plus tard dans l’année, prit sa retraite du service actif et reprit la peinture.

     

    En mars 1950, Morrice organisa sa première exposition individuelle à la désormais emblématique Dominion Gallery de Montréal, saluée dans la Montreal Gazette (8 mars 1950). L’exposition comprenait plusieurs vues du lac Manitou et de ses environs. La critique souligna son « habileté marquée » et son « attention à la forme et à la couleur ».

     

    Le marchand d’art Blair Laing, dans Morrice : A Great Canadian Artist Rediscovered, raconte avoir visité vers 1948 la maison familiale des Morrice sur l’avenue des Pins à Montréal, où David disposait d’un vaste atelier. Il y remarqua « des douzaines » de petites esquisses peintes par « Oncle Jim », James Wilson Morrice, qui avait légué à son frère Arthur, le père de David, un nombre important de remarquables tableaux.

     


     

    Notes de bas de page disponibles ici.

     

    Peu après avoir reçu cette distinction, Morrice fut transféré au Canadian Intelligence Corps. Il rentra au Canada plus tard dans...
    Major David R. Morrice, OBE
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