« J’ai travaillé sérieusement, avec toute l’application dont un peintre est capable quand il aime son art, qu’il en est pénétré et qu’il en fait le but de sa vie. » Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté, 1901

Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté, peintre, sculpteur, décorateur d'intérieurs d'églises. Né à Arthabaska, Québec, le 5 avril 1869. La brillante carrière de Suzor-Coté est due à un grand talent, une personnalité extravertie et de circonstances favorables. Au collège, son talent pour le dessin attire déjà l'attention et, en 1887, il participe à des projets de décoration intérieure d'églises avec Joseph Rousseau de Saint-Hyacinthe. Par ses relations familiales, il rencontre Wilfrid Laurier de qui il obtient plusieurs commandes.

 

Entre 1891 et 1912, il voyage constamment entre le Canada, les États-Unis et l'Europe. Il étudie en France (1891-1894, 1897-1901) à l'École des beaux-arts et aux ateliers de l'Académie Julian et de l'Académie Colarossi. À partir de 1892, on remarque ses œuvres présentées lors des d'expositions de l'Art Association of Montréal (en 1912, il remporte le prix Jessie Dow pour Les fumées, port de Montréal); dès 1894, ses œuvres attirent aussi l'attention aux salons de la Société des artistes français à Paris et aux expositions de l'Académie royale des arts du Canada. Dès 1901, l'artiste est représenté par la galerie William Scott and Son de Montréal et la popularité de ce dernier ne cesse de grandir. D'autres voyages en Europe entre 1904 à 1907, puis en 1911 et 1912, contribuent à lui tailler une place de renom.

 

Après 1912, il travaille dans son studio d'Arthabaska, construit en 1895, et dans son studio de Montréal. Passé maître du pastel et de la peinture à l'huile, il commence, en 1911, à développer son talent pour la sculpture dans laquelle il excellera après 1918. Cette technique lui permet de se tourner à nouveau vers les sujets champêtres qui affectionnait incarner dans ses toiles et, inspiré par son environnement ou encore par des livres comme Maria Chapdelaine, il leur donne une nouvelle vie. Il réussit à capturer l'essence d'événements historiques et de scènes hivernales, grâce à l'utilisation subtile des couleurs et à sa technique rigoureuse. Cet artiste, maître de son art, doit abandonner toute activité après qu'il est atteint de paralysie, en 1927. Il décéde 10 ans plus tard, le 26 janvier 1937, à Daytona Beach, en Floride.

 

Au cours de sa carrière, Suzor-Côté fut membre associé de l'Académie Royale des Arts du Canada (1911); membre à part entière de l'Académie Royale des Arts du Canada (1916); membre du Canadian Arts Council (1913) et membre de l'association Montreal Arts Club (1913).

 

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