« Sa vision est clair et l'interprétation de ses sujets est solide et littéral. Ses bâtiments sont solides, portent les marques du temps et sont enregistrés avec une attention louable au dessin. La qualité mentionnée précédemment ne lui présente apparemment aucun problème. Ses personnages ont de l'animation, il y a un sentiment convaincant de mouvement dans la foule et l'impression de congestion dans les rues étroites est véhiculée capitalement... » Alan Klinkhoff

Né à Montréal en 1928. Il étudia pendant deux ans à l'Ecole des Beaux-Arts de Montréal où il fût l'élève du Dr Arthur Lismer. Plus tard, il poursuivit d'autres études à la Students' League à New York sous Will Barnet et Frank J. Reilley. C'est là qu'en 1949 il travailla comme assistant de M. Ray Bailley pour réaliser la bande de dessins animés Bruce Gentry qui n'existe plus aujourd'hui. De retour à Montréal en 1951, il travailla comme dessinateur dans l'entreprise d'architecture de son père, Luke & Little. John Little s'est marié en 1953. A partir de ce moment là, il consacra son travail entièrement à la peinture. Ses scènes de rues sont devenues très populaires. Ses tableaux du Vieux Montréal et des rues de Québec ont été exposés à la Watson Art Galleries. En 1957, pendant l'une de ses expositions solo, la Gazette de Montréal écrivait: « Sa vision est très claire et l'interprétation de ses sujets est solide et exacte. Ses édifices ont une fondation solide, reproduisent bien les marques du temps où l'attention donnée au dessin est digne de louanges ». Son talent pour le dessin lui rend l'exécution facile. Ses personnages sont animés, il interprète admirablement le mouvement de ses foules et l'embouteillage dans les rues étroites. Little est devenu associé de l'Académie Royale Canadienne en 1961. Dorothy Pfeiffer (critique d'art) écrit en 1964: Sa technique est tellement détendue et pleine de verve qu'on ne peut qualifier son oeuvre seulement de purement documentaire. Il peint les rues de la ville ensevelies sous la neige fondue et donne au pavé la couleur de l'olive pas encore mûre qui rappellent la vieille pierre du Québec, il peuple les rues anciennes d'adultes et d'enfants d'aujourd'hui. Ses peintures ont trois qualités importantes: l'assurance, l'individualité et l'honnêteté artistique. Il a exécuté des oeuvres pour les couvertures du magazine MacLean dans lesquelles son grand sens de l'humour se mêle à son habilité artistique pour décrire les Canadiens au travail et au jeu. Il est représenté à la Galerie Nationale du Canada, à la Beaverbrook Art Gallery, dans la collection de l'Université Sir George Williams et dans plusieurs collections particulières au Canada, aux États-Unis et en Europe.

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